Il se tient ce lundi 21 septembre 2015 jusqu’au vendredi 25 septembre 2015, la réunion du groupe spécial d’experts techniques sur la biologie synthétique.

À l’ordre du jour de cette rencontre organisée sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, plusieurs sujets seront abordés, notamment :

-          Les rapports entre biologie synthétique et diversité biologique

-          Les similitudes et différences entre les organismes vivants modifiés (tel que défini dans le Protocole de Cartagena) et des organismes, des composants et des produits des techniques de la biologie synthétique.

-          L’adéquation des instruments nationaux, régionaux et / ou internationaux pour réglementer les organismes, des composants ou des produits dérivés à partir de techniques de biologie synthétique

-          Une définition opérationnelle de la biologie synthétique comprenant inclusion et d'exclusion critères

-          Les avantages et risques potentiels des organismes, des composants et des produits issus de techniques de biologie synthétique à la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité et à la santé humaine ; et aux impacts socio-économiques pertinentes au mandat de la Convention et de ses Protocoles

-          Les meilleures pratiques en matière de régimes d'évaluation et de surveillance des risques actuellement utilisés par les Parties à la Convention et d'autres gouvernements

-          Le degré auquel les arrangements existants constituent un cadre global pour faire face aux impacts des organismes, des composants et des produits issus de la biologie synthétique, en particulier les menaces de réduction ou la perte de la diversité biologique

Le groupe spécial d’experts techniques sur la biologie synthétique a été établi par la décision XII/24 de la douzième conférence des Parties qui s’est tenue Pyeonchang en Corée du Sud, du 6 au 17 octobre 2014. Ce groupe est composé, selon une représentation équitable, de membres originaires des États parties à la Convention sur la diversité biologique, et comprend des représentants de communautés autochtones ou locales et de toutes les parties prenantes pertinentes ayant une connaissance de la Convention et de ses protocoles.