À l’occasion de la Journée internationale 2016 de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), le 06 février, l’organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) proclament l’élimination de ces pratiques culturelles néfastes (excision, infibulation, repassage des seins...), à travers une déclaration commune.
Car, il a été prouvé que «les MGF constituent une pratique violente qui marque les filles pour la vie – mettant en danger leur santé, les privant de leurs droits et leur refusant la chance d’atteindre pleinement leur potentiel».
Bien plus, cette pratique reflète et renforce «la discrimination à l’égard des femmes et des filles, perpétuant un cycle vicieux qui nuit au développement et à notre progrès en tant que famille humaine».
Pour venir à bout du phénomène, communautés médicales (tradi-praticiens et médecins) sont vivement interpellées afin qu’elles cessent d’en pratiquer.
A travers cet appel, à la veille de la commémoration Journée de lutte contre le phénomène placé sous le thème : «Ensemble, mobilisons-nous pour contribuer à la réalisation des nouveaux objectifs mondiaux en éliminant les MGF d'ici 2030», les deux structures de l’ONU recommandent l’assistance aux femmes et aux filles qui ont subi cette pratique nuisible, la dispense des services et de l’aider à l’endroit de ces dernières, afin qu’elles surmontent le traumatisme qui leur a été infligé.
Pour ce faire, le FNUAP «prépare l'avènement d'un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement sans danger et le potentiel de chaque jeune accompli». Pendant que l’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant dans 190 pays et territoires de la planète.
01/10/24 à 07h35 GMT