Oulan-Bator fait partie des 10 villes les plus polluées du monde. Les niveaux de pollution de l’air dans le district ont atteint des niveaux dangereux : les données de 2011 montraient que la présence de particules fines, ou PM 2,5, qui augmentent les risques d’infection respiratoire chez les enfants, est généralement 6 à 7 fois supérieure à la norme fixée par l’Organisation mondiale de la santé. Cette mesure peut aller jusqu’à 25 fois la norme fixée, au mois de décembre.
« Quand je vais à l’école, il y a beaucoup de smog et je ne vois rien. Quand je traverse la rue le matin en allant à l’école, je ne vois pas si le feu est rouge ou vert, » explique Nandin-Erdene, les joues rougies par le froid.
Cette fillette de 9 ans vit avec ses parents et ses frères et sœurs dans un district qui ne bénéficie pas de services d’urbanisme ni de la plupart des services de base, à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Comme 200 000 autres foyers de zone périurbaine, la famille de Nandin-Erdene fait brûler du charbon brut pour se chauffer et cuisiner en hiver – période pendant laquelle les températures peuvent plonger à –40 °C.
La combustion du charbon et le taux de tabagisme élevé ont provoqué une pollution de l’air intérieur et extérieur considérable, l’épais rideau à travers lequel Nandin-Erdene essaie de traverser la rue.
Communiqué de l'UNICEF (556 hits)
01/10/24 à 07h35 GMT