Chasse illégale : Un géant de nos forêts touché
Le braconnage est l’action de pêcher ou chasser illégalement. L’illégalité réside soit dans l’espèce capturée, soit dans le lieu ou la date de la capture. Ainsi, exercer une activité de pêche sans permis ou chasser en dehors de la période autorisée est considérée comme du braconnage. On appelle braconniers les personnes qui se livrent à ce genre de méfaits (Le Fonds mondial pour la nature).
Le braconnage est en hausse au Nouveau-Brunswick et pour ce qui est de l’orignal les infractions sont en augmentation. Selon François Chiasson, directeur régional au ministère des Ressources naturelles, «L’année passée dans le nord de la province, 51 des offenses sur les 153 dans le Nord étaient reliées seulement à l’original et 39 accusations ont été portées. Cette année, 69 des 158 dossiers sont en lien avec le braconnage d’originaux » (Acadie Nouvelle). On peut donc remarquer tout de suite que près de la moitié des infractions concernent l’orignal. Ces derniers temps, nous avons eu dans les médias de nombreuses infractions qui ont été relevées. Nous avons ainsi pu lire des titres comme ; un Américain coupable de braconnage ou encore une importante saisie de viande d’orignal à Inkerman (Acadie Nouvelle).
Il faut cependant noter que le braconnage est une problématique qui ne concerne pas que le Nouveau-Brunswick. Cette problématique est mondiale, car le braconnage met en péril beaucoup d’espèces à travers le monde. Nous citons souvent les éléphants, tués pour leur ivoire, ou bien les rhinocéros, pour leur corne en Afrique comme en Asie. C’est un fléau particulièrement répandu dans les pays africains ou asiatiques pauvres, car le fruit du braconnage vaut souvent beaucoup plus que le salaire gagné honnêtement par la même personne (Especes-menacees.fr).
Au Nouveau-Brunswick, le gouvernement (à travers le ministère des Ressources naturelles) a pris des mesures drastiques pour faire face à ce fléau grandissant. Les contrevenants à la loi s’exposent à des amendes allant de 1000 $ à 5000 $ et à des peines de prison allant de 7 à 60 jours. Selon M. François Chiasson, cette année on a eu des saisies d’équipement, des amendes (jusqu’à une valeur de 15 600 $), ainsi que des peines d’incarcération de 35 jours (Acadie Nouvelle).
La lutte contre le braconnage concerne tous les citoyens, signalons donc toutes infractions dont nous sommes témoins.
Sources : Acadie Nouvelle, Especes-menacee.fr, Le Fonds mondial pour la nature
01/10/24 à 07h35 GMT