Considérée comme l’une des plus belles plages d’Amérique du Nord et dotée d’une eau la plus chaude de tout le Canada, la plage Parlee était récemment le sujet de controverses.
En effet, la surveillance de la pollution des eaux de cette plage ne respectait pas les normes canadiennes. L’été dernier la qualité des eaux avait été jugée médiocre pendant quatre jours en juin, six jours en juillet et dix-huit jours en août, périodes durant lesquelles les personnes sensibles telles que les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes cutanés n’étaient pas censées se baigner, rapporte le médecin-hygiéniste du Nouveau-Brunswick.
Le ministre de l’Environnement du Nouveau-Brunswick avait alors reconnu un laxisme dans l’analyse de la qualité de l’eau de la plage Parlee durant cette période et avait déclaré que le système devait être amélioré. De ce fait, une gestionnaire de projets avait été recruté par le gouvernement afin de veiller à la mise en application de ces initiatives.
Quelques mois plus tard, ce sujet refait surface, les regroupements de citoyens de Shédiac et de Pointe-du-chêne, et Red Dot, suspecteraient une station de pompage d’égouts, de faire partie des causes de pollution à la plage Parlee.
Ces soupçons proviennent d’un résidant qui se promenait aux abords du bassin d’eau salée, et qui a été surpris de constater qu’à marée basse, l’eau du réservoir prend souvent une coloration brunâtre, en plus de nombreux déchets présents.
Des photos ont immédiatement été envoyées au ministère de l’Environnement par des membres d’une coalition d’organisations issues de différentes plages au sud-est du Nouveau-Brunswick et qui a vu le jour il y’a juste deux semaines.
Cette coalition qui réclame un moratoire du développement commercial sur les rives du sud-est du Nouveau-Brunswick, compte recruter d’avantage d’organisations de la région.
Source : Acadie Nouvelle, Radio-Canada.
01/10/24 à 07h35 GMT