New Delhi accueille, dimanche, le sommet fondateur de l’Alliance solaire internationale (ASI), imaginée par l’Inde et la France lors de la COP21, fin 2015, et destinée à regrouper les pays situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Sur les 121 pays concernés, 60 ont signé l’accord-cadre, près de la moitié de ces derniers l’ayant ratifié.
L’alliance est née d’un constat : les pays proches de l’équateur bénéficient d’un fort ensoleillement de trois cents jours par an en moyenne, mais ne disposent pas toujours des technologies, des financements ou de l’expertise nécessaires pour l’exploiter à son maximum. Entre 20 % à 50 % de leurs populations n’ont pas accès à l’électricité.
L’ASI prévoit d’aider surtout les nations les plus pauvres, ainsi que les petits Etats insulaires comme les îles Fidji, Tuvalu et Nauru ou encore les Comores. Pour eux, le principal obstacle au solaire est d’abord le coût du financement. L’ASI espère les diminuer en regroupant des appels d’offres et en mettant en place, dans le courant de l’année, un mécanisme commun de garantie, imaginé par la Banque mondiale.
L’alliance espère mobiliser 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030, notamment auprès d’investisseurs privés et de bailleurs de fonds
« Au fur et à mesure que la technologie solaire devient maîtrisée et rentable, les investisseurs privés prennent le relais des bailleurs de fonds publics, et cette plate-forme de garantie devrait les inciter à augmenter leurs investissements », explique Nicolas Fornage, directeur de l’Agence française de développement (AFD) en Inde.
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01/10/24 à 07h35 GMT