Un puits de carbone ou puits CO2 est un réservoir (naturel ou artificiel) qui absorbe du carbone en circulation dans la biosphère. Ce carbone est alors piégé dans de la matière vivante puis par la suite plus ou moins durablement séquestré dans de la matière organique morte ou dans une roche « biogénique ».
En contribuant à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique, les puits de carbone influent sur le climat planétaire et donc sur toutes les composantes de l'environnement qui dépendent du climat.
De ce fait, les scientifiques ont donné le nom de carbone bleu au CO2 stocké par les plantes et le sol dans les écosystèmes côtiers. Ces derniers disposeraient d’une capacité de stockage trois à cinq fois plus élevée que celle de forêts de superficie comparable selon le gouvernement fédéral.
Aussi, selon un rapport des Nations Unies, des océans sains constituent le système de piégeage et de stockage du carbone le plus efficace et le plus rentable.
À ce même titre, le carbone emprisonné dans les écosystèmes côtiers de la baie de Fundy pourrait représenter des centaines de millions de dollars en crédits de carbone pour le Canada.
En effet, Ottawa qui a fixé la tonne de carbone cette année à 10 $, a également estimé à 202 millions de dollars la valeur de la capacité de stockage naturelle des marais de la baie de Fundy, une somme qui pourrait quintupler d’ici 2022, soit près d’un milliard de dollars.
Gail Chmura, professeure au département de géographie de l’Université McGill et experte reconnue du carbone bleu affirme que la mise en valeur des marais de la baie de Fundy est une solution gagnante car non seulement bénéfique sur le point de vue économique, mais aussi en termes de préservation de l’habitat et de réduction des gaz à effet de serre.
Source: Radio Canada, Wikipédia.
01/10/24 à 07h35 GMT