Le mouvement « Nettoyons la planète en un jour » est un mouvement planétaire de l'organisme World Cleanup Day.

Dans le cadre de cette initiale des groupes de bénévoles à travers le monde entier ont ramassé le plus de déchets possible dans des parcs et lieux publics extérieurs.

La ville d'Edmundston au Nouveau-Brunswick,  a décidé de suivre le mouvement et a également pris part à cette initiative.

Sur son site internet, l'organisme explique estimer qu'un peu plus de dix-sept millions de bénévoles répartis dans 156 pays ont participé à l'activité le 15 Septembre.

Organisatrice de l’activité à Edmundston, la Société d’aménagement de la rivière Madawaska a réuni une demi-douzaine de bénévoles. Le but de l’activité consistait à nettoyer les parcs et la piste cyclable bordant la rivière Madawaska afin de sensibiliser la population à ne plus jeter ses déchets par terre.

Selon Francis Lortie, biologiste pour la Société d’aménagement de la rivière Madawaska, « En plus d’être bon pour l’environnement, cette activité a permis aux participants de visiter les espaces verts et d’avoir un meilleur sentiment d’appartenance à la nature et à l’environnement »

À Edmundston, la poignée de participants a sans aucun doute pu constater l’importance de ce genre d’initiative. Des dizaines de pailles, de verres à café et des mégots de cigarettes ont été ramassés. « On nous parle souvent dans les médias des pailles. C’est là que j’ai vu à quel point que les pailles il y en avait partout » explique une des participantes, Lisa Roy-Sirois.

Selon Francis Lortie, ce genre d’événement se marie bien avec la mission de la Société d’aménagement de la rivière Madawaska qui est d’assurer la santé du cours d’eau et de ses affluents. « Tous ces déchets-là peuvent se retrouver dans l’eau, affirme-t-il. Tous ces déchets-là, et bien il y a beaucoup de plastiques, donc on sait que ça prend des années et des années avant de se dégrader et ça dégage des substances aussi qui sont nocives pour l’environnement ».

Élaine Roussel, qui a participé à une activité semblable au mois de juin a été bien déçu de découvrir la quantité de déchets qui jonchaient le secteur cette fois-ci. « On l’avait nettoyé de A à Z le 30 juin, on est rendu le 15 septembre, et on a ramassé plus aujourd’hui que ce qu’on a ramassé le 30 juin après les fontes de l’hiver ». Par contre, elle ne se décourage pas et compte continuer à participer à ce genre d’événement. « Je ne veux pas que ce soit ce qu’on laisse à la prochaine génération ».

Source :  Radio Canada