Alors que l'Asie reste une région en forte expansion économique, démographique et industrielle, se pose la question de l'impact à grande échelle des émissions entraînant la pollution de l'air. Menée par la NOAA (National oceanic and atmospheric administration)(1), une étude montre pour la première fois que l'augmentation sur la partie ouest des États-Unis de l'ozone troposphérique, un polluant nocif pour l'homme, est due à des émissions venues d'Asie. Par le jeu de conditions météorologiques, celles-ci ont été transportées vers l'est à travers le Pacifique. Cette étude repose sur l'exploitation croisée, couplant les transports des masses d'air à un inventaire des émissions, de nombreuses données obtenues entre 1984 et 2008 à l'aide de différents outils d'observation, dont des avions de ligne du Service d'observation MOZAIC(2) de l'INSU-CNRS qui ont apporté plus de la moitié des données. Cette étude parait dans la revue Nature du 21 janvier 2010...
1.Agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère
2.Le programme MOZAIC (Measurements of ozone, water vapour, carbon monoxide, and nitrogen oxides by airbus in-service aircraft) est coordonné par des chercheurs du Laboratoire d'aérologie de Toulouse (CNRS)
Communiqué de presse du CNRS (771 hits)
Lire l'article Nature (1104 hits)
09/08/24 à 08h48 GMT