A lire dans "Le développement durable à découvert" : Sous la direction d'Agathe Euzen, anthropologue, Laurence Eymard, physicienne de l'atmosphère, et Françoise Gaill, biologiste - Préface d'Alain Fuchs - CNRS Editions, 2013 - 364 pages
La recherche de modes de vie plus durables passe par l'élaboration et le suivi de nouveaux indicateurs, conçus pour représenter les enjeux de la durabilité. Les indicateurs monétarisés reposent sur l'hypothèse que le capital économique et les ressources naturelles sont substituables et écartent l'hypothèse d'un " seuil de durabilité écologique " au-delà duquel le capital naturel serait trop sollicité et le maintien des équilibres écologiques ne serait plus assuré. En comparant la pression exercée par les sociétés sur les ressources biologiques aux capacités de production des surfaces terrestres, l'empreinte écologique montre que, depuis la fin des années 1980, les modes de vie liés à une minorité de la population mondiale conduisent à un dépassement des capacités de renouvellement des ressources biologiques et d'assimilation du CO2 par la biosphère. En introduisant la notion de seuil de durabilité écologique, cet indicateur propose un nouveau paradigme pour évaluer les pressions exercées par les sociétés...
Par Natacha Gondran, CNRS : UMR5600 - Environnement Ville Société (EVS), département PIESO : Performance Industrielle et Environnementale des Systèmes et des Organisations, de l'Institut Henri Fayol de l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne
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09/08/24 à 08h48 GMT