La salle de conférences du Centre national des archives a abrité, le mercredi 9 juillet, un atelier de lancement technique sur le projet «renforcement de l’information climatique et des systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et de l’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso (SAP)». Présidé par le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Urbain Belemsebgo, l’atelier a vu la participation du directeur pays du PNUD, Maleye Diop, du secrétaire permanent du Cnseil national sur l’environnement et le développement durable, Georges Yaméogo. Une soixantaine de participants, représentant des institutions et structures impliquées dans la gestion et la diffusion de l’information sur le climat, étaient à cet atelier.
Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet serait d’une forte importance, a souligné Maleye Diop. Son objectif est de mettre en place un système de suivi efficace de l’information climatique; par conséquent, cela nécessite l’amélioration du réseau d’infrastructure de suivi du climat et du temps. Il devrait également aider à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des institutions afin de produire et d’offrir en temps réel des prévisions pour une planification et une prise de décision. Ainsi donc, le Gouvernement du Burkina Faso a désigné le PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement), comme agence d’exécution afin de faciliter la phase de formulation et de mise en œuvre du projet. Et le directeur pays du PNUD, Maleye Diop, de révéler que «le Burkina Faso est l’un des onze pays en Afrique aux côtés du Malawi, de la Zambie, de la Tanzanie, de l’Ethiopie, de l’Ouganda, du Bénin, de Sao Tomé et Principe, de la Sierra Léone, du Libéria et de la Gambie bénéficiant de ce projet.»
L’appui technique de l’atelier est assuré par Benjamin Larroquette du bureau régional du PNUD/FEM à Addis-Abeba, qui, selon Maleye Diop, est conseiller technique régional sur les questions d’adaptation aux changements climatiques.
Le présent atelier s’adresse aux structures nationales actives en matière de production et de gestion de l’information. C’est alors, une occasion d’échanges entre les parties prenantes pour leur permettre de mieux comprendre leurs rôles, fonctions et responsabilités au sein des instances de prise de décisions du projet. Il permettra également de finaliser la préparation du premier plan d’action annuel du projet sur la base du cadre de résultats stratégiques défini.
Le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement a annoncé que deux autres projets, financés par le FEM, sont en instance de démarrage. Le premier porte sur le renforcement des capacités nationales pour une utilisation plus efficace du système national d’information de la gestion environnementale plus connu sous le nom de ANCR II (Auto-évaluation nationale des capacités à renforcer pour la gestion de l’environnement national et mondial).
Lire la suite sur Lesechosdufaso
Pour en savoir plus (647 hits)
09/08/24 à 08h48 GMT