«Nous ne venons pas ici en procureur ou en mendiant, mais en humains responsables et convaincus d’appartenir à une humanité où chaque homme est un frère». Extrait de la déclaration, le 15 novembre 2017 à la tribune de la COP 23, à Bonn en Allemagne, du président gabonais, assurant que c’est «ensemble que nous devons résoudre, par la solidarité internationale et la recherche permanente de technologies durables autant que de financements novateurs».
Le Coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (Cahoscc), s’exprimait ainsi pour appeler le monde à agir rapidement pour la mise en œuvre de l’accord de Paris. «Le feu est bel et bien sous nos pieds ! C’est pourquoi j’exprime ici l’extrême préoccupation de l’Afrique face à la recrudescence des catastrophes liées aux effets néfastes des changements climatiques. Car, l’Afrique subit au quotidien les pertes et dommages dus aux dérèglements du climat. Nos côtes reculent face à l’avancée de la mer. Nos habitats disparaissent. Nos infrastructures sont menacées. Notre agriculture est frappée par les sècheresses et les inondations. Notre sécurité alimentaire est gravement compromise», a-t-il souligné pour indiquer que l’Afrique a plus d’une raison de s’inquiéter face à la relative désinvolture de certaines puissances.
Le président Bongo Ondimba a poursuivi a en notant que l’implémentation de différents dispositifs tels que l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables et l’Initiative sur l’adaptation de l’Afrique, à l’adhésion aux priorités énoncées par la présidence fidjienne de la Cop 23 ; l’Afrique fait preuve de sa bonne volonté de jouer sa partition dans la lutte qu’elle veut acharnée contre le dérèglement climatique.
[CdP23-climat]
09/08/24 à 08h48 GMT