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300 hectares de plants d'anacardiers distribués aux populations par l'IRAD à Ngaoundéré (nord-Cameroun)



  • Sous la coordination du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) dirigé par Dr. Noé Woin a procédé à une distribution gratuite de près de 300 000 plants d’anacardiers produits (pour 30ha) par le Centre régional de la recherche agricole (CRRA) de Wakwa (région de l’Adamaoua), le 25 septembre 2018.

    En effet, c’est depuis juillet 2018 que les semences de cette spéculation sont distribuées aux populations des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est du Cameroun.

    Au cours de la distribution qui avait pour cadre l’esplanade du CRRA de Wakwa, une trentaine d’organisations paysannes (coopératives et groupements d’initiative commune) et une cinquantaine de personnes individuelles étaient bénéficiaires.

    D’après les responsables de l’IRAD, la Société de développement du coton (SODECOTON) a, à elle seule, reçu 100 000 plants de cette spéculation distribuée gratuitement.

    C’est une initiative qui participe de la volonté manifeste du gouvernement de diversifier les produits agricoles au Cameroun, en renforçant bien évidemment et les revenus des paysans et la croissance économique du pays.

    D’où le financement spécial de 1,5 milliard du chef de l’État accordé à cet effet à l’IRAD, en début d’année, pour la production et la distribution de 1000 000 plants de culture de rente aux producteurs camerounais.

    «Les plants d’anacardiers reçus ce jour visent à lutter contre la pauvreté à travers la diversification de l’agriculture…», a relevé le sous-préfet de Ngaoundéré 1er, David Dador Dibango.

    Et le Dr. Oumarou Palou, chef du CRRA de Wakwa de renchérir : «L’anacarde est un produit porteur pour le Cameroun sur les plans agricole, économique, environnemental et social avec ses produits phares que sont la noix de cajou exportée et valorisée au plan national, l’amande de cajou consommée au plan national et la pomme de cajou qui se consomme directement mais aussi utilisée pour la fabrication de jus, de confiture ou d’alcool».

    En rappel, l’anacardier (anacardium occidentale, du nom scientifique) a été introduit au Cameroun depuis une trentaine d’années.

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