Le danger des particules en suspension
Des études indiquent que l’une des causes de décès prématuré pourrait provenir des poussières que nous respirons. Après s’être attaqués aux émissions de gaz fluorés puis aux émissions de CO2 cette année, les députés européens portent leur attention sur les niveaux de poussière présents dans l’atmosphère.
Les particules en suspension désignent l’ensemble des petites poussières liquides ou solides que l’on retrouve dans l’air ambiant et qui proviennent, à l’origine, de phénomènes naturels, tels que les feux de forêts, les activités volcaniques, les brises marines ou encore les pollens. Malheureusement, certaines activités humaines engendrent de nouvelles formes de particules. Le trafic automobile, les activités industrielles, l’incinération des déchets, entre autres, produisent des poussières nocives, certaines sous forme gazeuse, contenant des métaux lourds, du carbone, des nitrates ou des sulfates.
Les scientifiques désignent les particules par les initiales du terme anglais particulate matter (PM) et les classent selon leur taille : les PM 10 ont un diamètre aérodynamique inférieur à 10 micromètres ; le diamètre des PM 2,5 est inférieur à 2,5 micromètres et celui des PM 1 est inférieur à 1 micromètre.
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