Plusieurs entités de l’Université de Siegen se sont unies afin de créer le Centre pour l’énergie et l’optimisation (ZERO). La consommation énergétique des bâtiments, que ce soit pour leur construction ou leur utilisation ultérieure, représente 50% des besoins énergétiques mondiaux.
Le but ambitieux de ZERO est de faire en sorte que les bâtiments n’aient plus besoin d’énergie fossile, en augmentant leur efficacité énergétique et l’utilisation d’énergies renouvelables.
ZERO étudiera les possibilités de substituer à l’énergie d’origine fossile des énergies renouvelables, sur les plans techniques et scientifiques, économiques et juridiques. Les bâtiments communaux, industriels, du Land et du Bund doivent atteindre le niveau zéro en énergie fossile, et, si possible, produire plus d’énergie renouvelable qu’ils n’en consomment afin de pouvoir desservir d’autres infrastructures et enregistrer des recettes, le tout, afin de rentabiliser au plus vite les investissements.
L’Institut de recherche sur l’eau et l’environnement (FWU) se concentre sur l’énergie hydraulique : au-delà des grandes installations, à fort potentiel, il s’agit également d’exploiter d’autres possibilités, comme l’énergie cinétique de l’eau de pluie ou des eaux usées. Pour ce faire, des développements techniques sont encore nécessaires. De plus, certaines barrières juridiques posent encore problème. Le FWU étudie en particulier la possibilité d’utiliser des centrales hydrauliques délivrant des puissances allant de 200 W à quelques centaines de kW, à l’aide de turbines de Pelton, de Francis, de Kaplan, de roues hydrauliques ou encore de vis d’Archimède...
L’équipe de chercheurs FEB cherche à équiper des bâtiments municipaux afin d’améliorer leur efficacité énergétique et de permettre de couvrir 100% des besoins énergétiques avec des énergies renouvelables. Un projet est sur le point de voir le jour pour une cantine scolaire d’Attendorn : le chauffage est assuré par des collecteurs de chaleur, une récupération de la chaleur de l’air ventilé et par le stockage de la chaleur en sous-sol. L’apport de chaleur de 180.000 kWh par an permet, en plus d’assurer le chauffage de la cantine, de chauffer également une école.
L’Institut de géotechnique (IfG) se concentre sur les systèmes permettant de stocker l’énergie comme pour le projet d’Attendorn. De plus, l’IfB étudie les possibilités d’exploiter des potentiels géothermiques. Cette ancienne région minière, le Siegerland, se prête particulièrement bien à ce type d’exploitation. Enfin une quatrième équipe se charge des aspects économiques. Elle délivre des analyses de rentabilité, des études de faisabilité aux investisseurs et aux maitres d’oeuvre, afin que ceux-ci puissent choisir entre les différents systèmes applicables.
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