Certaines améliorations dans la lutte conte le sida ont été enregistrées, la plus importante étant le constat de la baisse des nouvelles infections dans les zones les plus durement touchés par la pandémie. Le rapport salue également l'augmentation de l'utilisation du préservatif chez les jeunes et le report de la date de leur premier rapport sexuel.
Néanmoins, le sida demeure la principale cause de décès en Afrique. En Europe orientale et centrale, la situation la plus alarmante a été enregistrée en Russie. Le rythme de l'évolution de l'épidémie est aussi très rapide en Ukraine. En général, près de 90% des nouveaux cas de VIH signalés dans la région se situent dans ces deux pays: respectivement 66% et 21%. Mais la transmission du VIH dans d'autres pays est à la hausse et, notamment en Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Tadjikistan et Ouzbékistan. L'Ouzbékistan connaît le plus haut taux de prévalence du VIH en Asie centrale. Les principaux modes de transmission sont: les CDI (consommateurs de drogues injectables), les travailleurs du sexe et, dans une moindre mesure les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes). Néanmoins, 37% des cas résultent de rapports hétérosexuels.
ONUSIDA conclut que la croissance pandémie de VIH/sida exige un engagement fort pour l'enrayer et un financement durable.
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