L’industrie allemande est inquiète de la dépendance au gaz russe du pays. Les récents événements ukrainiens ont rappelé que Moscou sait utiliser sa position de robinet de gaz lorsque ses intérêts géostratégiques étaient en danger. Dans ce contexte, le gaz de schiste apparaissait pour certain comme un moyen de prendre un peu de distance et de se donner une certaine marge de manœuvre dans le secteur gazier, à l’image de la Pologne qui a pris cette direction pour des raisons similaires.
Le doute planait donc sur la position que le gouvernement allemand prendrait dans le domaine. Vendredi 4 juillet, la ministre de l’Environnement, Barbara Hendricks, a tranché en affirmant : « Il n’y aura pas en Allemagne de fracturation hydraulique de gaz de schiste à des fins commerciales dans un futur proche. » C’est un signe fort pour les opposants à la fracturation hydraulique, eux qui rassemblent associations et régies municipales. L’exploitation commerciale est donc exclue jusqu’à au moins 2021.
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