Projet ALPO : Des micro-algues au service du développement économique de l’industrie textile, automobile et biomédicale.
L’utilisation des matières premières renouvelables se généralise dans le domaine de la plasturgie, en particulier dans l’emballage et le textile. Dans une volonté de réduire l’émission des gaz à effet de serre, de nouveaux matériaux bio-sourcés font leur apparition.
Or, le développement de tels bioplastiques reste faible en Europe, notamment dans la zone transfrontalière France, Belgique, Luxembourg.
La conception de nouveaux (bio)plastiques à haute valeur ajoutée est un secteur stratégique pour le développement de l’activité économique des PME et grandes entreprises. Le projet de recherche ALPO, porté par l’université de Mons en partenariat avec l’université de Reims Champagne-Ardenne, l’université de Lille, l’université de Ghent, ku leuven,et AgroParisTech, propose par l’innovation technologique de participer au développement économique régional en s’appuyant sur de nouveaux matériaux polymères issus de la biomasse microalguale.
ALPO vise à développer des bioplastiques à hautes performances et compétitifs, via des méthodes de production soutenables tant d’un point de vue économique qu’environnemental.
D’un point de vue scientifique, ce projet permettra le développement de nouvelles briques élémentaires (monomères, etc.) et des bioplastiques correspondants, par l’utilisation des microalgues, matière première renouvelable et dans le cas présent non-alimentaire. Ces nouveaux bioplastiques - polyesters et revêtements multifonctionnels développés – offriront des perspectives économiques de développement fortes, notamment dans des secteurs d’activités industrielles présents dans la zone transfrontalière France, Belgique, Luxembourg : textile, automobile et biomédical.
Ce projet s’appuie sur un partenariat interdisciplinaire académique (chimistes, physiciens et biologistes) et institutionnel (pôles de compétitivité tels que celui de la bioéconomie IAR, Greenwin dédié à la chimie durable et à l’environnement, POM pour le développement provincial des provinces de flandres orientale et occidentale, PCG dédié aux cultures maraichères et AQUIMER dédié aux produits de la mer) et bénéficie financièrement de l’appui des fonds européens de développement régional (FEDER).
Le lancement de ce projet s'est déroulé 27 juin 2017 à l’université de Mons (Belgique).
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