Communiqué FNE sur la biodiversité
lundi 24 janvier 2005
La préservation de la biodiversité demande une stratégie ambitieuse et urgente
La France organise, du 24 au 28 janvier, la conférence internationale "Biodiversité, science et gouvernance". Il s'agit, à 5 ans, de l'échéance fixée par la communauté internationale pour freiner et stopper l'érosion de la diversité biologique, de faire le point sur les acquis, les besoins et les initiatives en termes de connaissance et de gestion du patrimoine naturel.
La fédération France Nature Environnement tient à saluer la tenue de cette conférence, et considère qu'elle arrive à point pour rappeler aux Etats présents les engagements pris à Johannesbourg en 2002, et initialement 10 ans avant, à Rio, en 1992.
France Nature Environnemment constate ainsi l'urgence, au-delà des enjeux clairement identifiés et des constats qui seront faits, de mettre en oeuvre des stratégies nationales ambitieuses en faveur de la biodiversité, et surtout le décalage entre les déclarations en faveur de la biodiversité et les réalités de terrain ; l'Europe l'ayant récemment rappelé pour la France.
Durant cette semaine, tous les regards seront tournés vers Paris. De cette fierté découle une responsabilité particulière pour la France, qui doit montrer l'exemple. La France ayant enfin adopté en février 2004 sa stratégie nationale pour la biodiversité, elle doit maintenant concevoir et appliquer rapidement les plans d'actions qui la décline, au premier rang desquels figure celui sur le "Patrimoine naturel", essence même de la biodiversité.
Pour France Nature Environnement, ce plan d'action est capital et doit viser à rapidement dessiner le visage au naturel de la France métropolitaine comme de l’Outre-Mer d’ici 2010 et de tracer, de manière concertée, le réseau écologique national, projeté dès 2001, qui viendra l'irriguer. Cette dynamique collective et ambitieuse est la seule manière de déjà concrètement prendre en considération la biodiversité, et de là sa conservation. Stopper véritablement son érosion, surtout à l'échéance téméraire de 2010, venant ensuite. (...)
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