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Les mécanismes projets du protocole de Kyoto



  • Les mécanismes projets du protocole de Kyoto : de nouvelles opportunités pour le développement international des entreprises. Séminaire mercredi 13 avril 2005, UBIFRANCE 10, avenue d’Iéna - Paris 16e
    Avec :
    Philippe MEUNIER, Mission Interministérielle sur l’Effet de Serre
    Franck JESUS et Christel PERIDON, Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique
    Mustapha KLEICHE et Dimitri KANNOUNIKOFF, AFD
    Véronique MASSENET, Mission Économique de Mexico
    Véronique CIKALA, DALKIA
    Erik LOOT, ADEME
    Olivier KREISS, Eco-carbone
    Laurent SEGALEN, Gauthier QUERU, Ixis
    Et les représentants des autorités nationales en charge des mécanismes de projets Kyoto de :
    Argentine, Brésil, Colombie, Mexique, Roumanie, Maroc, Chine

    Le 16 février dernier, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur. Ce traité, signé en 1997, vise à prévenir les effets du changement climatique et notamment le réchauffement de la planète.
    Ce protocole fixe pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dont le CO2. Il engage les Etats signataires mais concerne également directement les entreprises.
    Il s’est concrétisé par la mise en place de mécanismes incitatifs (mécanismes de projets MDP - mécanisme de développement propre et MOC - mise en oeuvre conjointe). Ces mécanismes permettent aux entreprises, à partir des projets d’investissements auxquels elles participent et qui contribuent à la réduction ou la séquestration de GES, de valoriser sur un marché d’échanges les « crédits carbone » générés dans le cadre de ces projets.
    UBIFRANCE organise, en liaison avec la DGTPE, un séminaire d’information pour présenter ces mécanismes de projets.
    Ce séminaire s’adresse aux entreprises des secteurs directement concernés par les émissions ou la séquestration de GES : environnement, énergie, équipementiers et fabricants d’automobiles ou de métros, cimenteries, industries papetières, métallurgie, aluminium, industries chimiques, foresterie, qu’aux intervenants impliqués dans le montage ou le suivi des projets (ingénierie, conseil, validation des projets, contrôle des émissions, organismes fi nanciers).
    Son objectif est :
    - De présenter de façon concrète ces mécanismes projets et les opportunités qu’ils peuvent offrir aux entreprises,
    - De faire connaître certains projets en cours et les portefeuilles de projets à développer en Amérique Latine (Argentine, Brésil, Colombie, Mexique), au Maroc, en Chine et en Roumanie
    - De permettre de rencontrer des interlocuteurs clefs des pays concernés.
    Il est clair que des enjeux de compétitivité internationale sont associés à ces mécanismes et que les entreprises qui s’impliqueront dans ce type de projets auront un avantage par rapport aux autres : rentabilité du projet accrue par la vente de droits d’émission, possibilité de placer des technologies innovantes, image améliorée par l’incidence sur le développement économique du pays hôte et sur son environnement, complémentarité à la mise en oeuvre du système de quotas d’émission européen à un moindre coût.
    De plus, étant donnée l’incertitude qui plane sur l’après 2012 (fi n de la première période d’engagement du protocole de Kyoto), la fenêtre intéressante pour placer des projets est 2008-2012. Il en découle qu’un projet sera d’autant plus intéressant qu’il permettra de comptabiliser des réductions de GES tôt. Comme la durée de montage d’un dossier projet Kyoto peut être de 2-3 ans, c’est aujourd’hui que se joue l’essentiel des enjeux.
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