Les bouleversements du paysage agricole engendrés par les opérations de remembrement ont contribué en grande partie au différents phénomènes qui apparaissent depuis.

Le remembrement des exploitations agricoles a engendré la disparition des fossés et des haies qui, non seulement étaient un rempart contre les ravages des eaux de ruissellement (inondations, érosion des sols) mais aussi un bon moyen d'infiltration des eaux de pluie dans le sol et un habitat pour les prédateurs d'insectes ravageurs.

Pour palier à certains de ces problèmes, le recours à l'irrigation et à l'utilisation d'engrais et pesticides a été intensifié. D'où le mauvais état constaté des réserves souterraines en eau dans certaines régions.

Il suffirait donc de peu pour diminuer le recours à l'irrigation et à l'utilisation des engrais et pesticides.

1) - Rétablir les fossés autour des terres agricoles et procéder à la plantation systématique de haies. L'eau recueillie dans ces fossés irait s'infiltrer lentement dans le sol irriguant ainsi naturellement les cultures. Les terres seraient de plus moins exposées à l'érosion permettant ainsi un usage moins important d'engrais. Un écosystème se recréerait dans ces haies permettant de diminuer l'usage de pesticides compensé par la réapparition d'espèces prédatrices des insectes ravageurs.

2) - Généraliser la culture en alternance afin d'enrichir le sol naturellement grâce à des engrais verts tels que luzerne, moutarde, colza..... Certaines plantes pouvant être semées après la moisson pour enrichir les terres pendant la période hivernale.

3) - Généraliser la culture d'engrais verts sur les terres en jachère.

4) - Autoriser la commercialisation de produits tels que le purin d'ortie afin de combattre notamment l'oïdium. Ceci engendrerait aussi la création d'emplois et de nouveaux débouchés pour les agriculteurs en créant une nouvelle filière autour de l'ortie et autres plantes ayant des vertus comparables.

Tout ceci aurait pour conséquences de diminuer le volume des eaux de ruissellement ainsi que le recours à l'irrigation et, surtout de diminuer la concentration de différents éléments chimiques dans les nappes phréatiques facilitant ainsi leur traitement pour la consommation humaine.