Les territoires face aux défis climatiques et énergétiques
Universités d’été de la prospective territoriale 26 et 27 septembre 2007. Les territoires face aux défis climatiques et énergétiques.
Du changement climatique au défi énergétique
Les changements climatiques et les contraintes énergétiques font l’objet de débats nourris sur leur échéance probable et sur leur ampleur. Au-delà de ces débats, le sens des évolutions à venir (réchauffement global, montée des risques) semble communément admis et induit une rupture historique dans notre modèle de consommation comme dans nos modes de vie.
Aujourd’hui, Etat et collectivités développent des stratégies afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et développent le recours aux énergies renouvelables. En parallèle, les marchés énergétiques, placés sous la menace des conflits géostratégiques en Europe de l’est et au Proche-Orient, vivent une période de concentration. Tout cela met en débat, pour l’ensemble de la société, la question de l’énergie comme bien et comme service au public.
Les territoires agissent au quotidien
Devant des défis globaux, les territoires locaux se mobilisent depuis déjà longtemps. Les chartes de l’environnement ou de développement durable et les Agendas 21 se généralisent, tandis que des expérimentations de calcul du Bilan carbone apparaissent dans des collectivités de toute taille. L’objectif du facteur 4 dépend clairement de la capacité qu’auront les collectivités locales à maîtriser leur consommation d’énergie, volonté traduite notamment dans leurs décisions d’investissement et dans leur capacité à innover.
Le colloque de Lille : faire un point sur la mise en œuvre, par les territoires, du Développement durable
La vulnérabilité des territoires face au risque climatique et énergétique est de mieux en mieux cernée, parfois au moyen d’outils performants et novateurs, et chaque structure développe des stratégies d’anticipation et d’adaptation à la nouvelle donne. Cependant, les politiques de réduction de la vulnérabilité peuvent aussi créer de nouvelles inégalités entre territoires, entre groupes sociaux, et nécessitent donc d’être menées dans le cadre d’un débat participatif.
Le colloque des 26 et 27 septembre à Lille dresse un état des lieux des enjeux climatiques et énergétiques auxquels sont confrontés les territoires et met en débat divers scénarios qui fondent les politiques territoriales actuelles (agendas 21, stratégies climat, bilan carbone), dans un esprit de dialogue entre experts climatiques, acteurs politiques, entreprises, associations, citoyens.
Deux comités de travail préparent le colloque en lien avec la DIACT :
Un comité stratégique institutionnel rassemblant des représentants de la MIES (Mission Interministérielle à l’Effet de Serre), de l’ONERC (Office National d’Etudes sur les Effets du réchauffement climatique), de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), et de nombreuses structures publiques et privées (Fondation Prospective Veolia, groupe Suez), France Nature Environnement ou l’association OREE prépare cet événement depuis plusieurs mois. Il s’est adjoint d’un comité scientifique rassemblant des acteurs de la prospective et des universitaires et chercheurs au fait des défis climatiques et énergétiques de demain (Université Technologique de Compiègne, Ecole Normale Supérieure, Université Paris X, Université des Sciences et Techniques de Lille, Université de Tours)…
A qui s’adresse le colloque ?
Le colloque s’adresse à l’ensemble des acteurs de l’aménagement et du développement territorial : élus et techniciens des conseils régionaux, des conseils économiques et sociaux, des conseils généraux, des intercommunalités, des communes et des syndicats mixtes. Il est ouvert aux agences : agences d’urbanisme, agences de l’eau, agences régionales, intercommunales et locales de l’énergie. Sont bienvenues toutes les associations et structures professionnelles oeuvrant dans le domaine de l’éducation au développement durable ou dans le champ des économies d’énergie.
L’inscription est gratuite. Aucun frais de participation n’est demandé. Les frais d’acheminement et de restauration sont pris en charge par les participants, à l’exception du déjeuner du 27 septembre, offert gracieusement. L’inscription s’effectuera à partir du 1er juin au sein des services du Conseil régional du Nord Pas de Calais
Partagez
Donnez votre avis