Les îles de l'Atlantique se démarquent du littoral continental. La population a nettement décliné sur les petites îles au cours des quarante dernières années alors qu'elle a augmenté sur les îles reliées au continent par des ponts - Noirmoutier, Ré, Oléron - et à Belle-Île. Les capacités d'accueil touristique se sont fortement développées. La nature est très présente : landes, dunes et zones humides dominent les paysages et cohabitent avec des terres artificialisées couvrant une part relativement importante de leurs territoires. L'agriculture décline fortement. Le tourisme est essentiel et l'économie résidentielle majoritaire. Cela n'est pas sans poser des problèmes de gestion de l'espace, de l'eau ou des déchets et de maintien de l'équilibre entre activités humaines et protection de la nature.
Les 16 îles étudiées ont des caractéristiques démographiques propres, assez éloignées de celles du littoral atlantique.
La densité de population est moyenne à forte, mais elle reste inférieure à la densité des communes littorales atlantiques.
La population est âgée et les décès plus nombreux que les naissances dans toutes les îles sauf Yeu et Houat.
Les soldes migratoires sont parfois négatifs. En dehors des îles à pont et de Belle-Île, la population stagne ou décroît, ce qui distingue nettement les îles du reste du littoral atlantique. La part de la population active est faible et
l'emploi salarié majoritairement tourné vers l'économie résidentielle.
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