Les abeilles au secours des forêts incendiées Tous les étés nous voyons en France des milliers d'hectares de forêts dévastés par les incendies. Une forêt brulée met environ 25 ans à retrouver son aspect d'origine. Le gros problème, m'expliquait un garde de l'Office National des Forêts après l'incendie des calanques de Cassis, est que les jeunes arbres ont besoin de leurs ainés pour grandir protégés des grands vents. La faune locale aussi est dévastée: même les lièvres se font piéger encerclés par le feu. Les insectes pollinisateurs ne sont pas plus épargnés, ainsi ce maillon nécessaire le printemps suivant, est soit absent soit en nombre insuffisant pour que les plantes qui réapparaissent puissent se reproduire rapidement. Les abeilles ambassadrices des pollinisateurs outre leur présence par l'activité apicole locale, sont présentes dans la nature par le biais de colonies sauvages mais aussi grâce à une grande quantité de races d'abeilles solitaires omniprésentes (abeille charpentière ...) (Les incendies été 2007 en Grèce, ont détruit 20 000 ruches.) Si l'Office de la chasse relâche du gibier, celui-ci a besoin du couvert de la forêt, des maquis pour se fixer, d'où la nécessité de voir la flore reprendre le dessus le plus vite possible. Dans ce souci, l'association grenobloise hommes et abeilles dont l'un des objectifs prioritaires est la sauvegarde des abeilles, lance un appel aux amis des forêts et des animaux en proposant une souscription nationale visant à installer de petites ruches en des points de revégétalisation stratégiques sur les zones sinistrées cet été. Je vous joins chers lecteurs l'appel à souscription lancé ce mois d'Août 2009.
Pour un apport de pollinisateurs sur zones sinistrées Création de la section: hommes et abeilles après incendie.
Chaque été de nombreux incendies détruisent des milliers d'hectares en France, mais aussi en Europe. Nous mettons en place une souscription, qui permettra d'acquérir des colonies d'abeilles, qui placées par paires seront installées dans les milieux brûlés à revégétaliser. Nous privilégierons les races locales, souhaitons trouver des correspondants locaux pour minimiser les déplacements, et acquérir des colonies sur place. Les ruches ne seront à priori pas destinées à récolter, elles seront traitées contre Varroa (parasite dévastateur) déclarées et assurées. Le but à l'inverse de l'apiculture de loisir, sera de les faire essaimer, étendant ainsi la pollinisation. Dans cet esprit, il n'est pas forcément intéressant de positionner de grosses ruches. Des ruchettes 6 ou 7 cadres suffisent à garantir un bon hivernage et du fait de leur volume restreint, risquent d'essaimer deux ou trois fois dans la saison. Il serait intéressant de déplacer les ruches après chaque essaimage et de prévoir un emplacement pas trop exposé au soleil de l'après midi en plein été. Il est à noter qu'une colonie visite en moyenne 100 millions de fleurs par jour sur un rayon de 3,5 km. L'abeille maillon de la chaine alimentaire peut dans ces conditions de pauvreté florale, attirer les oiseaux eux-mêmes disséminateurs de graines. Amis des abeilles, administrés de zones incendiées, apiculteurs, n'hésitez pas à nous contacter, la réflexion est à affiner... Mise en site des ruches espérées, pour Avril 2010.
Pour soutenir cette démarche, voir le site web de l'association "Hommes et abeilles"
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