Cent soixante personnes de tous horizons (enseignants agricoles, gestionnaires d'espaces naturels, chercheurs, salariés d'entreprises) ont assisté au séminaire BiodiverS'ETE sur les indicateurs de biodiversité qui s'est tenu du 7 au 9 juillet 2010 à Florac (Lozère).

Les débats ont permis de mettre en évidence un certain nombre de constatations et d'attentes communes :
-les participants ont souligné le besoin de recherche, notamment en ce qui concerne les indicateurs dits de deuxième génération, sur la question des changements d'échelle et sur les interactions entre les différents indicateurs.
- la nécessité de la co-construction des indicateurs avec les acteurs territoriaux et de l'hybridation des savoirs (savoirs traditionnels, savoir scientifique) est ressortie.
- la question : " quelle biodiversité veut-on ? " dont la réponse est notamment contingentée par la connaissance de " l'état initial " auquel on souhaite revenir, est apparue en filigrane de ces échanges.
- les problèmes dus aux changements d'échelle : cohérence des indicateurs qu'on essaie d'étendre à un territoire plus vaste, pertinence des indicateurs globaux... ont été
soulignés.
- les participants ont conclu à l'importance des initiatives/sensibilités individuelles soit pour initier des actions de protection de la biodiversité, soit pour collecter bénévolement les données sur le terrain. Se pose alors le problème de la formation et du sentiment de dépossession des amateurs.

D'un point de vue méthodologique, des pistes de travail ont été dressées. Il s'agit tout d'abord de clarifier :
- le type de biodiversité à protéger (espèces patrimoniales ou biodiversité ordinaire),
- les raisons de la protection,
- les acteurs concernés,
- les objectifs des indicateurs.

Les actes sont disponibles sur le site : www.biodivers-ete.fr (lien ci-dessous)

Les BiodiverS'ETE étaient organisés par SupAgro Florac, en partenariat avec le CEN LR, Man and Biosphère France, la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, l'Aten, le Parc national des Cévennes, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, le Fonds social européen et l'association Orée.