Migrations climatiques, baisse des productions agricoles et dégradation des terres dont dépendent des populations entières, manque d'accès à l'eau potable, malnutrition accrue : les exemples ne manquent pas pour illustrer comment le changement climatique accentue les inégalités en touchant de plein fouet les populations les plus vulnérables. Les pays du Sud sont les premières victimes du changement climatique alors même que leur responsabilité est limitée. L'intégration des enjeux de solidarité internationale est essentielle pour que les engagements sur le changement climatique prennent en compte, dès la phase des négociations, les populations vulnérables et se déclinent sur le terrain de façon équitable et efficace.
À l'occasion de la 16e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, du 29 novembre au 10 décembre, les pays doivent dépasser le " syndrome de Copenhague ", donner un signal positif fort pour paver le chemin vers un accord mondial sur le climat équitable, ambitieux et juridiquement contraignant. D'après l'Agence internationale de l'énergie, le coût de l'échec de Copenhague est de 1 000 milliards de dollars...
[COP16-climat]
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