Si l'on prend en considération la meilleure estimation de chacun des
scénarios, l'estimation du réchauffement est estimée entre 1,8 et 4°C.
Dans le rapport publié en 2007, les experts du GIEC prévoient que
la croissance mondiale et le développement économique associé auront
pour effet la poursuite des rejets massifs de gaz à effet de serre. Leur
accumulation dans l'atmosphère amplifiera le réchauffement climatique
dans le futur.
Selon les experts, la hausse de la température moyenne simulée par
les différents modèles de climat (français ou étrangers) d'ici 2100
pourrait être comprise entre 1,1 et 6,4°C. Cette
fourchette de réchauffement s'explique par l'incertitude due aux divers
scénarios d'émissions de gaz à effet de serre et aux modèles simulant
l'évolution du climat.
Les résultats des simulations montrent également des variations du
régime des pluies. Ces valeurs moyennes cachent également des disparités
notables selon les régions.
Les simulations climatiques avec le scénario A1B (scénario qui
envisage des émissions moyennes de gaz à effet de serre) prévoient une
augmentation de la température moyenne d'environ 3°C (entre 1,7 et 4,4 °
C) en 2100.
Le réchauffement simulé pour le prochain siècle est remarquable par sa
rapidité. L'étude des carottes de glace prélevées en Antarctique ou au
Groenland sur quelques centaines de milliers d'années révèle en effet
que l'écart de température moyenne du globe entre une ère glaciaire et
une ère interglaciaire n'est que de 4 à 6°C.
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