Sciences Po Aix organisait, à l'occasion de la semaine européenne de la mobilité, une matinée de réflexion sur la thématique de la logistique urbaine.
9 heures. Vous êtes coincé derrière un camion de livraison, pas moyen de doubler, d'avancer ou de reculer. C'est sûr vous allez être en retard au boulot, et, après avoir klaxonné allègrement, vous vous prenez à rêver à un centre-ville sans ces camions, dont plus de 80% des livraisons sont réalisées en stationnement illicite. Mais est-ce la solution?
" Nous ne voulons pas de ces véhicules en ville, mais nous voulons recevoir nos colis à domicile ou faire nos courses en bas de chez nous, remarque Nathalie Fabb-Costes, directrice du Centre de recherche sur le transport et la logistique (CRET-LOG). Pourtant, si on les bannit, comment les marchandises peuvent-elles arriver jusqu'à nous? "
300 000 livraisons par semaineD'autant qu'avec le retour des commerces en centre-ville et le boom du e-commerce, les livraisons de marchandises aux professionnels et aux particuliers sont en augmentation. " 20% des véhicules qui circulent dans une ville transportent des marchandises, la moitié appartenant à des particuliers, avance Daniel Baudoin, ingénieur-chercheur spécialisé en logistique urbaine.
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