Trois Français sur quatre seraient heureux au travail. Un chiffre pour le moins paradoxal à l'heure où, crise oblige, on parle davantage de réduction des coûts et des effectifs, de chômage et de (dé)pression.
Ce qui les rend heureux: l'épanouissement professionnel, l'ambiance, le sentiment d'être utile, les bonnes conditions de travail, et seulement ensuite, le salaire et les avantages divers. Alors, hypocrisie, auto persuasion, ou réalité ? " C'est très difficile de dire que l'on est insatisfait ou malheureux de son travail, nuance Dominique Méda,sociologue spécialiste de la question du travail. Néanmoins les aménagements divers mis en oeuvre pour répondre aux demandes de salariés sont une des voies d'amélioration du bien-être ".
En langage " management ", c'est ce qu'on appelle la RSE, pour responsabilité sociétale des entreprises. Un terme encore mal connu du grand public, qui désigne " la responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l'environnement ", Cette appellation est même codifiée par la norme ISO 26000. Après s'être longtemps focalisées sur leur impact environnemental, à grand coup de bilans carbone et de mesures très " Grenelle ", les entreprises se penchent désormais sur le volet ressources humaines.
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