Face au changement climatique et à l'inexorable épuisement des ressources de la planète, la question même de l'avenir des conditions de la vie sur terre est posée. La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement à Rio en 1992 avait marqué une étape importante en consacrant la notion de développement durable.
Depuis, la prise de conscience de l'urgence d'agir s'est affirmée sans que pour autant cette évolution se soit traduite par des actions à la hauteur des ambitions alors affichées. Les écosystèmes ont en effet continué à se dégrader et les inégalités économiques et sociales se sont accrues. Au niveau international, le paysage juridique et institutionnel demeure à la fois très éclaté et cloisonné alors que les enjeux, désormais globaux, exigent des approches et des réponses transversales.
Dans ce contexte, le défi pour la Conférence de Rio, dite Rio + 20, de juin 2012 revêt donc une tout autre ampleur. Il s'agit de mobiliser les Etats et toutes les composantes des sociétés civiles autour d'engagements forts en faveur de la transition économique, sociale et environnementale, de la lutte contre la pauvreté et d'une gouvernance plus aboutie du développement durable.
Rio + 20 est une opportunité à saisir pour ouvrir la voie à une véritable mise en oeuvre du développement durable au service du progrès humain. S'inscrivant dans la lignée de ses précédents avis rendus à l'occasion de la Présidence française du G20 et de la Conférence de Durban sur les négociations climatiques internationales, le CESE a centré ses préconisations sur la gouvernance internationale du développement durable.
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