La France a une longue tradition de recherche dans le domaine de l'archéologie sous-marine, et est un des pays pionniers du développement de la méthodologie scientifique dans la discipline de l'archéologie sous-marine. Avec cette ratification, la France renforce l'application et la mise en oeuvre de standards scientifiques et juridiques reconnus pour la protection du patrimoine culturel subaquatique. L'expertise française dans le domaine démontre un soutien croissant pour le développement des capacités scientifiques et éthiques pour les autres Etats Parties de la Convention de 2001. Cela servira également à renforcer la coopération dans la prévention de la destruction du patrimoine culturel par du pillage ou de l'exploitation commerciale.
Le patrimoine culturel subaquatique fait référence à toutes les traces d'existence humaine à caractère culturel, historique ou archéologique, qui ont été partiellement ou totalement submergées, de manière temporaire ou continue, depuis au moins 100 ans. La Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique a été adoptée par la conférence générale de l'UNESCO le 2 novembre 2001. Cet instrument juridique historique est la réponse de la communauté internationale à la destruction des sites archéologiques submergés par des chasseurs de trésors commerciaux et par certaines activités industrielles. La Convention reflète aussi la reconnaissance croissante du besoin d'assurer la même protection au patrimoine culturel submergé que celle qui est déjà accordée au patrimoine culturel sur la terre ferme. Elle a pour but de renforcer la protection juridique, la coopération, la sensibilisation et les capacités.
La Convention de 2001 est entrée en vigueur le 2 janvier 2009.
C'est le principal traité international sur le patrimoine culturel
submergé. La Convention est activement soutenue par des archéologues
subaquatiques qui mettent en oeuvre et respectent sa réglementation. La
France est le 42e Etats à la ratifier.
Communiqué de l'UNESCO (686 hits)