La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) publie un dépliant consacré aux produits biologiques. L’occasion d’en savoir plus sur cette forme de culture davantage respectueuse de l’écosystème.
Près d’un Français sur deux consomme des aliments bio au moins une fois par mois. Ce mode d’agriculture remporte de plus en plus les faveurs du grand public.
Mais que se cache-t-il vraiment derrière l’appellation "produit biologique" ?
Pour y voir plus clair, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a récemment consacré une notice à ce sujet.
Réglementation, étiquetage, contrôle : le bio livre tous ses secrets.
Le bio, qu’est-ce que c’est ?
L’agriculture biologique se fonde sur des pratiques respectueuses de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Elle utilise des substances et des procédés naturels : pas d’engrais et pesticides de synthèse (sauf en de rares exceptions), pas d’OGM, limitation des additifs…
Quels produits peuvent bénéficier de l’appellation "bio" ?
Seuls certains produits sont concernés : les produits agricoles non transformés (comme les fruits ou les œufs), ceux transformés pour la consommation humaine (comme les plats cuisinés), les aliments destinés aux animaux ou encore les semences. Ils doivent alors être composés de plus de 95 % d’ingrédients agricoles biologiques pour se revendiquer "bio" ou "issus de l’agriculture biologique".
Comment la production bio est-elle contrôlée ?
Tous les acteurs de la filière, des producteurs aux détaillants, doivent notifier leur activité auprès de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique (Agence BIO). Ils sont contrôlés par des organismes tiers agréés, comme Ecocert, Certipaq ou Qualité-France. De plus, la DGCCRF effectue des vérifications permanentes sur les produits commercialisés sur le territoire, qu’ils soient produits en France ou importés.
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