Selon l’Organisation Internationale Global Network Footprint, en moins de huit mois la population mondiale a déjà consommé toutes les ressources qui pourraient être renouvelées par la nature en un an. Cette estimation est faite à partir des données fournies par les Nations Unies, qui permettent la comparaison entre l’empreinte écologique (consommation des ressources naturelles par l’homme) et la capacité de régénération de la planète, en termes de ressources et d’absorption des déchets, ainsi que les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
L’ONG souligne que ce jour arrive environ 3 jours plus tôt à chaque année. Combien de temps cette surexploitation peut-elle être soutenue sans endommager sévèrement la planète et la population elle-même?
Pour Mathis Wackernagel, fondateur de Global Network Footprint, une prise de conscience est essentielle : « Densifier les villes, transformer notre système énergétique en développant les énergies renouvelables et en économisant l’énergie, réduire la place de la viande dans notre alimentation et aussi encourager la population à avoir moins d’enfants. »
Dans ce contexte, les villes -qui sont responsables de 75% de la consommation mondiale des ressources naturelles-, jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre d’actions concrètes afin de limiter la surexploitation tout en visant un développement durable de nos sociétés.
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