Selon le sondage BVA portant sur 800 exploitants agricoles et rendu public par la Ministère de l’Agriculture, le concept d’agro-écologie est de plus en plus connu et appliqué par les agriculteurs, avec 79 % d’entre eux qui en avaient entendu parler en 2015, contre 50% en 2014.
La perception de la notion d’agro-écologie a évolué dans le monde agricole. Tout d’abord, cette notion a été appréhendée comme un terme réservé à l’agriculture biologique avec « l’application de l’écologie à l’agriculture ». Maintenant, l’agro-écologie est comprise comme « l’ensemble des pratiques fondées sur plusieurs principes : renouvellement de la biomasse, minimisation des pertes en énergie, diversification génétique, valorisation des interactions biologiques,… »
Au-delà de connaître le concept, 73 % des agriculteurs appliquent au moins trois démarches en lien avec l’agro-écologie en :
Les raisons qui amènent les agriculteurs à s’engager dans l'agro-écologie se recoupent dans trois grandes catégories avec : à 53 % la volonté de préserver l’environnement, à 46 % la volonté d’améliorer les performances économiques et à 40 % pour des raisons touchant à la santé pour soi et pour ses proches.
En effet, les contraintes réglementaires sont le frein principal avant même les contraintes économiques liées à l’activité, l’augmentation de la charge de travail ou les connaissances que cela exige.
Les agriculteurs ne connaissent les outils qui pourraient répondre à ces freins. Le Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental leurs permet de se regrouper afin de réduire leurs charges. Le regroupement en GIEE permet une « reconnaissance par l’Etat de l’engagement collectif des agriculteurs dans la modification ou la consolidation de leur pratique en visant une performance économique, environnementale et sociale ». Or cet outil n’est connu que par 27 % des agriculteurs.
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