Le 21 avril, GreenIT.fr publie une étude qui mesure l’impact de l’activité numérique des salariés sur l’empreinte environnementale de l’entreprise. Ces données sont issues d’un benchmark réalisé auprès de neuf grandes entreprises, privées et publiques dont le Pôle Emploi, la SNCF, la Société Générale. Elles comptent 515000 utilisateurs et disposent de 2.6 millions d’équipements informatique. Le secteur informatique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre. Ce taux devrait doubler d’ici 2019 avec la montée des objets connectés et des internautes.
En France, il y a 27 millions de salariés. Il faut savoir que chaque année un français émet l’équivalent de 514 kg de gaz à effet de serre, rien que par son activité numérique. Au niveau des besoins énergétiques, cela revient à allumer 50 ampoules basse-consommation pendant 2000 heures pour chaque salarié et côté consommation d’eau : 23555 litres d’eau soit 428 douches par salarié.
Ainsi, l’écoconception logicielle représente un levier pour réduire l’empreinte environnementale provenant de l’activité numérique. Les logiciels consommant moins de ressources informatiques représentent le seul domaine sur lequel les entreprises n’ont pas travaillé depuis 20 ans.
Concernant les bonnes pratiques à adopter, il faut entretenir le matériel informatique notamment les ordinateurs pour éviter qu’ils ne ralentissent et soient moins performant, désinstaller régulièrement les logiciels non utilisés, héberger les applications vraiment utiles à l’entreprise.
Pour Sophie Bouteiller, directrice de mission au CIGREF, "le bilan global du Benchmark Green IT 2016 montre que les grandes organisations qui se donnent les moyens de réduire les impacts environnementaux de leur système d’information ont une empreinte globale jusqu’à 3 fois inférieure aux organisations qui ne font rien".
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