Santé publique France vient de publier une étude sur l’évaluation quantitative de l’impact sanitaire (EQIS) de la pollution atmosphérique afin d’en estimer le poids sur la santé. Cette étude apporte une nouvelle estimation nationale du poids de la pollution par les particules fines PM2.5 en lien avec l’activité humaine.
Ces nouvelles données actualisent la dernière estimation publiée en 2000 dans l’étude européenne CAFE annonçant plus de 40 000 décès liés à la pollution en France. Estimé à 48 000 décès par an, confirmant le même ordre de grandeur que l’étude européenne. En France, la pollution est la troisième cause de mortalité juste après le tabac et l’alcool. Elle représente 9 % de la mortalité en France continentale.
En moyenne, la perte de l’espérance de vie est plus élevée dans les grandes villes surtout en région parisienne, au nord de la France et dans l’axe Lyon-Marseille. Si les effets de cette pollution sont plus importants dans les grandes villes, les villes moyennes et petites ainsi que les milieux ruraux sont aussi concernés :
L’étude démontre que la mise en œuvre d’actions visant à réduire durablement la pollution atmosphérique permettrait d’améliorer de façon considérable la santé et la qualité de vie de la population. Ainsi, le programme de surveillance air et santé de Santé Publique France sera élargi à l’étude des maladies en lien avec la pollution, comme les pathologies cardio-vasculaires, le cancer et l’asthme. L’amélioration de la qualité de l’air permettrait donc des bénéfices importants. Plus de 34 000 décès seraient ainsi évitables chaque année.
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