Cette étude présente une analyse empirique d’un certain nombre des effets secondaires qui peuvent être associés à ces instruments, en considérant le cas des parcs naturels régionaux (PNR) français. L’analyse suit une démarche empirique quasi expérimentale (méthode des différences de différences) pour évaluer les effets des PNR sur le développement urbain à l’échelon de la municipalité. Elle examine trois effets secondaires sur le développement urbain dans la zone réglementée qui peuvent être associés à l’existence d’un PNR. Le rapport commence par examiner les effets à long terme du zonage environnemental sur la variation du nombre d’unités d’habitation et d’habitants au moyen des données du recensement national français. Il utilise ensuite les données annuelles sur les permis de construire accordés durant la période (2003-2012) pour estimer les effets à court terme des PNR sur l’offre de logements. Enfin, les auteurs évaluent les effets des PNR sur l’utilisation des terres dans les aires réglementées au moyen de données géospatiales à haute résolution. Les résultats de l’analyse empirique montrent que les PNR ont des effets hétérogènes sur le développement urbain dans les aires réglementées. Certains PNR découragent le développement urbain dans ces dernières par comparaison aux zones voisines, tandis que d’autres l’encouragent. Dans la plupart des cas, toutefois, cette politique n’a pas d’effet significatif sur le développement urbain à l’intérieur du périmètre du parc.
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