Afin que la lutte contre le gaspillage alimentaire soit prise en compte de manière systématique dans les établissements de restauration collective, la loi de transition énergétique pour la croissance verte rend obligatoire à partir de septembre la mise en œuvre d’actions de réduction pour les établissements gérés par les collectivités.
L’enjeu est important puisque la restauration collective représente près de 3 milliards de repas chaque année en France et 540 000 tonnes de nourriture jetées, soit plus d’1 million de repas perdus.
Dans ce contexte, l’ADEME rend publique une étude, Menée par les cabinets Verdicité et Climatmundi pour l’ADEME de février 2015 à mai 2016, et réalisée en région Rhône-Alpes sur le coût du gaspillage alimentaire dans les différents types de restauration collective. Les résultats de cette étude sont de portée nationale. Elle met en lumière le potentiel significatif d’économies financières et de réduction des impacts environnementaux des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Sur les 12 établissements étudiés, le coût direct moyen des pertes et gaspillage de matières premières (aliments achetés) s’élève à 0.27 €/ repas. Si on y ajoute les coûts indirects (notamment le temps passé par les personnels de cuisine, l’énergie consommée pour préparer les plats, facture de déchets…) le montant s’élève même à 0.68 €/ repas.
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