À la veille du centenaire de la Guerre 14-18, l'AFITE organise un petit déjeuner d'informations sur la question des pollutions pyrotechniques liées aux faits de guerre, le vendredi 9 novembre prochain, au Palais du Luxembourg, sous le parrainage de M. Jérôme Bignon, Sénateur de la Somme.
Petit déjeuner au Palais du Luxembourg
sous le parrainage de Jérôme Bignon, Sénateur de la Somme
avec Daniel Hubé, ingénieur spécialiste des impacts environnementaux résultant de l'histoire industrielle et militaire au BRGM et l'ingénieur en chef Quentin Juge, chef du centre référent dépollution pyrotechnique, sites et sols pollués au Service d'infrastructure de la défense
Le vendredi 9 novembre 2019, de 08h15 à 10h30
Palais du Luxembourg - 15 ter, rue de Vaugirard, 75006 Paris
Les deux conflits majeurs du 20ème Siècle - 14-18 qui fût une guerre de tranchées et d'artillerie et 39-45 qui donna lieu à des bombardements de masse - ont laissé dans le sol des quantités considérables de munitions non explosées, ou abandonnées après les conflits.
Selon les chiffres des services de la défense et de la sécurité civile du ministère de l'Intérieur, plus d'un milliard d'obus ont été tirés au cours de la Première Guerre mondiale. Près d'un quart n'aurait pas explosé lors de l'impact, auquel il faut ajouter ceux de la Seconde Guerre mondiale dont environ un sur dix, resté intact, présenterait toujours un danger.
De 1945, date à laquelle les opérations coordonnées de déminage ont commencé, à 2000, plus de 660.000 bombes ont été dégagées, de même que 13,5 millions de mines et 24 millions d'obus ou autres explosifs. Sur cette période, 617 démineurs ont trouvé la mort lors d'opérations de déminage.
Les travaux de terrassement dans les zones de bataille représentent, encore aujourd'hui, des risques pour les entreprises de construction. Par ailleurs, la dégradation chimique des composants - gaz de combat ou explosifs conventionnels - constitue une menace pour la qualité des sols et de la ressource en eau potable...
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