Ces trente dernières années, l’artificialisation des sols a conservé un rythme soutenu. Compte tenu de l’ampleur de ce phénomène et de ses effets environnementaux négatifs, le Plan Biodiversité présenté par le Gouvernement le 4 juillet dernier fixe un objectif de « zéro artificialisation nette ». Le CGDD identifie dans ce cadre une typologie des communes qui ont artificialisé pendant la dernière décennie et mentionne des exemples de gisements de réduction de l’artificialisation, en particulier dans les zones sans tension sur le marché du logement.
LE RYTHME D’IMPERM É ABILISATION DES SOLS EST SOUTENU
L’imperméabilisation des sols est une manière de mesurer l’artificialisation. Elle est définie ici comme portant sur les surfaces nouvellement bâties et revêtues, selon la nomenclature Teruti-Lucas (cf. encadré 1). Elle désigne ainsi un phénomène plus restrictif que l’artificialisation mesurée par un indicateur qui comprend également les surfaces perméables de type espaces verts, jardins, ou encore carrières...
Commissariat général au développement durable
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