Les Rencontres Économiques d'Aix-en-Provence sont un forum économique organisé par Le Cercle des économistes depuis 2001, dans la ville d'Aix-en-Provence. Le Cercle des économistes présente ces conférences comme des rendez-vous de réflexion et de débat incontournable du monde économique en France.
Pour l’édition de 2019 qui se déroulait du 5 au 7 juillet 2019, la thématique écologie était assez présente puisque plusieurs conférences développaient une réflexion autour de ce sujet.
4 conférences autour de l’écologie :
L’épuisement des ressources semble nous confronter aujourd’hui à un choix existentiel tant économique que sociétal : doit-on viser une croissance plus verte à consommation constante ou repenser entièrement notre modèle de consommation ? D’un côté, l’économie circulaire offre la promesse d’un niveau de consommation et d’un mode de vie préservé, mais peut-elle soutenir à elle seule notre niveau de consommation actuel ? De l’autre, un changement de nos modes de consommation nécessiterait une réelle prise conscience, mais serons-nous capables de nous réguler avant d’y être contraints par le manque de ressources ?
L’étalement urbain et les dynamiques de déplacements, entre des lieux de vie et de travail parfois distants, rendent aujourd’hui la question de la mobilité cruciale. La question environnementale complexifie les décisions à prendre en la matière. Les deux objectifs semblent contradictoires : les modes de transports les plus polluants (voitures, avions) sont aujourd’hui centraux dans la mobilité de nombreuses personnes. Quelle alternative crédible ? L’innovation technique apportera-t-elle la solution ?
Face à la gravité du réchauffement climatique dont les effets pourraient bouleverser l’économie mondiale, une prise de conscience s’opère progressivement, visant à pousser les acteurs à agir plus vigoureusement et plus rapidement pour limiter la hausse des températures. Dans l’accord de Paris (2015), la grande majorité des états de la planète reconnaissent la gravité du réchauffement climatique et s’engagent à agir pour que la température n’augmente pas de plus de 2 degrés, ou mieux, de 1,5 degrés, dans les années à venir. Toutefois, depuis 2015, les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter et la trajectoire de réchauffement se situe très au-dessus de deux degrés.
Depuis la clôture de la COP 21, les effets du changement de stratégie climatique sont scrutés : quels indices permettent d’espérer une transition « bas carbone » suffisamment puissante et rapide ? Ce n’est pas au niveau global que des signaux sont discernables : la part du mix mondial couvert par charbon-pétrole et gaz reste inerte, aux alentours de 80 %. Et le rebond des émissions de CO2 en 2017 et 2018, semble repousser sine die toute perspective plausible de « pic du carbone ». En revanche, l’analyse des stratégies des pays les plus avancés est riche d’enseignements : 17 pays européens et les États-Unis ont structurellement réduit leurs émissions, avec une transformation rapide de leurs systèmes électriques. De même, différents « signaux faibles » méritent notre attention : manifestations citoyennes récurrentes, traduction devant des tribunaux de différents États pour « inaction climatique », …
Une petite mise en garde : certaines conférences font débattre des intervenants anglophones.
La liste des intervenants est inscrite sur chaque fiche de conférences.
Retrouvez le programme complet du cycle des conférences ici.
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