Mediaterre
   

Allocution de la directrice de la délégation des États-Unis à la réunion de Montréal



  • Pour faire face aux changements climatiques, il est nécessaire de prendre des mesures dans le cadre d'un vaste programme qui encourage la croissance économique et la sécurité énergétique, qui réduise la pauvreté et la pollution et qui atténue les émissions de gaz à effet de serre, a déclaré la sous-secrétaire d'État à la démocratie et aux affaires mondiales, Mme Paula Dobriansky, le 7 décembre, lors de la séance d'ouverture de la Onzième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

    !Les États-Unis, a-t-elle dit, s'emploient à réduire de 18 % l'intensité des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2012, font des investissements importants dans les domaines scientifique et technique et coopèrent avec d'autres pays pour élaborer des moyens d'action contre les changements climatiques au niveau mondial.

    !« Les États-Unis, a-t-elle fait remarquer, sont le chef de file mondial pour ce qui est du financement de la recherche en climatologie - nous y avons consacré 2 milliards de dollars cette année. En outre, nos dépenses visant à accélérer la commercialisation de technologies énergétiques écologiques s'élèveront à 3 milliards de dollars pour l'année en cours. »

    !La Conférence des parties à la convention-cadre sur les changements climatiques, qui s'est tenue du 28 novembre au 9 décembre à Montréal (Canada) est la onzième réunion des 189 États signataires de cette convention et la première réunion des 156 États qui ont ratifié le Protocole de Kyoto dont l'entrée en vigueur remonte au 16 février dernier. Quelque 10.000 représentants d'États, d'entreprises, de la société civile et d'organismes de défense de l'environnement y ont participé.

    !Mme Dobriansky, qui était à la tête de la délégation des États-Unis, a souligné que les partenariats misant sur des approches diversifiées constituaient la meilleure façon de faire des progrès dans ce domaine. « Nous accordons une grande importance aux 15 partenariats bilatéraux que nous avons conclus, autant avec des pays industrialisés qu'avec des pays en voie de développement », a-t-elle dit.

    !C'est ainsi que les États-Unis collaborent « avec l'Inde pour capturer le dioxyde de carbone, avec l'Ouganda pour purifier l'air intérieur, avec le Brésil pour explorer de nouveaux procédés technologiques relatifs à l'hydrogène, avec le Royaume-Uni pour élaborer une nouvelle méthode de production d'énergie nucléaire, avec la Chine pour trouver de nouvelles sources d'énergie renouvelables et avec le Mexique pour piéger le méthane ».

    !De tels partenariats, a-t-elle indiqué, constituent « des moyens de collaboration efficaces et constructifs. Nous sommes donc heureux qu'ils fassent partie des mesures que nous avons prises pour atteindre les objectifs de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. »

    !On trouvera ci-après le texte de l'allocution de Mme Dobriansky, dont la version française a été préparée par les services de l'ambassade des États-Unis au Canada.

    !(Début du texte)

    !Onzième session de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

    !Allocution de Mme Paula Dobriansky, sous-secrétaire d'État à la démocratie et aux affaires mondiales et chef de la délégation des États-Unis à la Onzième Conférence des parties, lors de la séance d'ouverture à Montréal (Canada)

    !Le 7 décembre 2005

    !Monsieur le Président,

    !Je tiens d'abord à remercier le gouvernement du Canada d'être le pays hôte de cette importante conférence.

    !Nous continuons d'adhérer aux principes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La finalité de cette convention est celle-là même qui sous-tend la totalité des actions entreprises par les États-Unis. Afin que soient atteints, à court et à long terme, les objectifs relatifs aux changements climatiques, les États-Unis réduiront l'intensité de leurs émissions de gaz à effet de serre de 18 % d'ici à 2012, font des investissements considérables dans le domaine des sciences et des technologies, collaborent avec les autres pays du monde afin que des mesures efficaces soient mises en œuvre à l'échelle internationale.

    !De 2000 à 2003, les émissions de gaz imputables aux États-Unis ont diminué de près de 1 %, bien que l'économie du pays ait connu une croissance de 1,2 trillion de dollars et que la population ait augmenté de 8,6 millions d'habitants.

    !Les États-Unis sont le chef de file mondial pour ce qui est du financement de la recherche en climatologie - nous y avons consacré 2 milliards de dollars cette année. En outre, nos dépenses visant à accélérer la commercialisation de technologies énergétiques écologiques s'élèveront à 3 milliards de dollars pour l'année en cours.

    !Des nouvelles mesures législatives ont été adoptées afin qu'un montant total de 11 milliards de dollars puisse être versé à titre d'incitatif relativement aux énergies éolienne, géothermique et solaire, aux véhicules écologiques, à la technologie du charbon épuré, à l'énergie nucléaire sans rejets polluants et aux biocarburants renouvelables.

    !Les efforts que nous déployons à l'échelle internationale traduisent bien le consensus selon lequel tous les pays du monde doivent prendre part à la mise en œuvre de mesures efficaces relativement aux changements climatiques.

    !Le défi que nous sommes tous appelés à relever est de faire face aux changements climatiques tout en favorisant le développement. Pour que nous puissions relever ce défi, il est indispensable que les mesures prises à l'égard du climat s'inscrivent dans un programme plus vaste, qui vise à promouvoir la croissance économique et la sécurité énergétique, ainsi qu'à réduire la pauvreté et la pollution, et à limiter le volume des émissions. Les dirigeants du G8 se sont prononcés en faveur d'une approche semblable en juillet, à l'occasion du sommet de Gleneagles. Les résultats du Sommet du G8 prouvent que divers représentants de la communauté internationale sont disposés à entreprendre des actions qui bénéficieront à la fois aux gens et à l'environnement.

    !C'est grâce à la technologie et à des partenariats misant sur des approches diversifiées que nous serons en mesure d'atteindre ces objectifs.

    !Nous accordons une grande importance aux quinze partenariats bilatéraux que nous avons conclus, autant avec des pays industrialisés qu'avec des pays en voie de développement. Et nous n'accordons pas moins d'importance aux initiatives multilatérales que nous avons lancées, comme l'Initiative nucléaire Génération IV, le Système mondial d'observation de la Terre, le Forum sur le leadership en matière de piégeage du carbone, le Partenariat international pour l'économie de l'hydrogène et l'Initiative de l'énergie écologique.

    !Ces partenariats ont une incidence importante. À titre d'exemple, nous avons uni nos efforts à ceux de différents pays afin de réaliser les actions suivantes : nous collaborons avec l'Inde pour capturer le dioxyde de carbone, avec l'Ouganda pour purifier l'air intérieur, avec le Brésil pour explorer de nouveaux procédés technologiques relatifs à l'hydrogène, avec le Royaume-Uni pour élaborer une nouvelle méthode de production d'énergie nucléaire, avec la Chine pour trouver de nouvelles sources d'énergie renouvelables et avec le Mexique pour piéger le méthane.

    !Nous nous réjouissons de la conclusion prochaine, en janvier, d'un nouveau partenariat Asie-Pacifique en matière de développement propre et de changements climatiques. Nos partenaires, soit l'Australie, la Chine, l'Inde, le Japon et la République de Corée, représentent près de la moitié de la population et de l'économie mondiales.

    !Nous estimons que ces partenariats sont des moyens de collaboration efficaces et constructifs. Nous sommes donc heureux qu'ils fassent partie des mesures que nous avons prises pour atteindre les objectifs de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

    !Nous vous remercions de votre attention, Monsieur le Président.

    !(Fin du texte)

    !(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)
    [cdp11-cccc]
    Partagez
    Donnez votre avis

    Conception & Réalisation : CIRIDD - © 2002-2024 Médiaterre V4.0