Le climat en attente à Nairobi.
Réchauffement. La douzième conférence des Nations unies, qui s'est ouverte hier au Kenya, devrait se cantonner aux questions techniques.La conférence, qui accueille 6 000 participants, a été ouverte hier par le vice-président kenyan Moody Awori, qui a répété que les « économies subsahariennes sont les plus touchées par l'effet de serre ». Plus de 70 % de la population africaine vit dans les campagnes et dépend d'une agriculture faiblement irriguée dont les niveaux de production résultent entièrement des caprices du ciel.
La température en Afrique a augmenté de 0,7° C en un siècle et pourrait augmenter de 6° C d'ici à 2100, selon les prévisions les plus pessimistes du groupe intergouvernemental sur l'étude du climat créé en 1992.
L'année 2005 a été l'année la plus chaude depuis 12 000 ans. « Le changement climatique a le potentiel de saper et même de défaire les améliorations des conditions de vie des Africains », alerte un communiqué du WWF, le fonds mondial pour la nature.
Les cris d'indignation se font donc écho si ce n'est concurrence à Nairobi pour cette douzième conférence sur le changement climatique depuis les accords de Rio signés en 1992 et qui réunit 189 des 192 Etats des Nations unies. En parallèle, se déroule la deuxième rencontre des négociations sur le protocole de Kyoto, effectif depuis février 2005, que ni les Etats-Unis, ni l'Australie n'ont ratifié.
Source : Libération.
http://www.liberation.fr/actualite/...
Partagez
Donnez votre avis