L'Alliance verte est un partenariat environnemental volontaire de la part de l’industrie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Cette grande alliance est une initiative de sept associations de l’industrie maritime du Canada et des États-Unis : Elle est chapeautée par un comité directeur composé de présidents de ports et de compagnies maritimes ayant un fort leadership dans l’industrie. Notamment, les trois coprésidents du comité directeur de l’Alliance verte sont : Gerry Carter (Canada Steamship Lines), Terry Johnson (Saint Lawrence Seaway Development Corporation), Laurence G. Pathy (Fednav Limitée).

Pour la première fois en Amérique du Nord, les différentes composantes de l’industrie maritime s’unissent dans le but d’améliorer leur performance environnementale sur la longueur d’un corridor maritime majeur. Pour ce faire, l’Alliance verte a implanté une politique environnementale à laquelle les entreprises peuvent adhérer sur une base volontaire.

La mise en œuvre d’une telle politique relève du défi pour l’industrie maritime. La diversité des secteurs ainsi que la nature internationale et mobile du transport maritime contribuent à la complexité de la tâche. La politique environnementale de l’Alliance verte se révèle donc une réussite importante, qui démontre toute la détermination de l’industrie maritime à renforcer sa performance environnementale.

L’AFFAIRE DE TOUS
La politique cible les différents secteurs de l’industrie maritime oeuvrant sur le Saint-Laurent et les Grands Lacs canadiens et américains : armateurs domestiques et internationaux, ports, terminaux, compagnies d’arrimage, Voie maritime du Saint-Laurent, chantiers maritimes, agents maritimes, expéditeurs. De plus, l'Alliance verte vise non seulement l'industrie maritime, mais aussi toute organisation pour qui l’environnement est important : groupes environnementaux, organismes gouvernementaux et communautés

UN PROCESSUS QUI APPELLE AU DÉPASSEMENT
Tous les participants de l’Alliance verte sont évalués en fonction d’une échelle de critères, allant du simple respect des normes en vigueur jusqu’à l’excellence, et ce, pour chacun des six enjeux qui les concernent : espèces envahissantes aquatiques, émissions atmosphériques polluantes, gaz à effet de serre (GES), résidus de cargaison, rejets d’eaux huileuses, conflits d’usage dans les ports et terminaux (bruit, poussière, odeurs et lumière). Les résultats sont ensuite communiqués au grand public dans un rapport d’activité réalisé par l’Alliance verte.

Le partenariat de l’Alliance verte représente jusqu'à présent près de 50 % de l’activité maritime sur le Saint-Laurent et les Grands Lacs. Depuis le lancement en octobre 2007, l’Alliance verte a su réunir au sein d’un partenariat volontaire une majorité des entreprises maritimes œuvrant dans ce corridor. C’est donc dire que l’industrie maritime d’ici est prête à aller au-delà des réglementations déjà en vigueur afin de se surpasser en matière d’environnement.