Les refugiés écologiques au Togo
Depuis une semaine la population togolaise surtout celle du Sud, vie un calvaire dû aux multiples rafales de pluies qui se sont abattues sur le pays entrainant plus d'un mettre d'eau submergeant des quartiers voir des villages entiers. Près de 3 000 personnes sont sans abris logés dans les sites scolaires où plusieurs familles se partagent des tentes qui sont d'ailleurs insuffisants. Voici une conséquence de la surexploitation des zones inondables. La localité d'Adetikopé est entièrement engloutie par les eaux.
Les édifices publics sont au centre du scandale politique. Le fonds d'entretien routier togolais à été dissout hier pour cause de mauvaise gestion des routes. 11 ponts reliant le Sud au Nord et l'Ouest à l'Est du pays sont entièrement détruits.
Une crise humanitaire qui ne devait pas avoir sa place si les bureaux d'études et de contrôles mettaient de la rigueur dans l'exécution de leurs travaux. En tout cas un malheur n'a jamais fais plaisir mais cette crise humanitaire qu'accompagne la hausse du prix des denrées alimentaire principalement du maïs qui est parti de 350F à 1500 F CFA soit une augmentation de 425 % en un mois a permis de constater l'inefficacité de nos institutions mis en place depuis des décennies pour lutter contre la vie chere dans un petit pays comme le Togo . Tous les regards sont donc tournés vers le riz qui commence déjà par doubler de prix.
Rachid TCHEOU
Administrateur Général
GLOBE VERT : (Groupe de recherche et d'expertise en développement)
Jeune Reporter Mediaterre
19/11/24 à 15h53 GMT