La République démocratique du Congo va bientôt se doter d’une nouvelle loi sur la conservation de la nature, adaptée aux nouvelles exigences mondiales. C’est dans ce cadre qu’il s’est récemment tenu à Kinshasa l’atelier national de validation du projet de loi relatif à la révision de l’ordonnance-loi n° 69-041 du 22 août 1969 portant conservation de la nature en RDC.
“Soutenir les Aires protégées (APs) en République démocratique du Congo, c’est sauvegarder la deuxième poumon de la planète que représente la forêt du bassin du Congo, après celle du bassin de l’Amazone, c’est protéger l’une des plus riches biodiversités de l’Afrique, c’est donner de l’emploi et des perspectives d’avenir meilleur aux milliers des gardes de chasse et leur famille, c’est enfin induire le développement auprès des millions des populations riveraines des aires protégés“, a déclaré, le délégué du représentant résident du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), M. Holdrinet, à l’occasion de cet atelier.
Selon ce dernier, le PNUD accorde une grande importance à l’atteinte des résultats du projet de réhabilitation des Aires Protégées en RDC et soutient les efforts de création d’un environnement législatif, institutionnel et social favorable à la conservation des aires protégées.
Ce rôle, a affirmé M. Holdinet trouve naturellement son répondant dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, dont le pays regorge et qui peut soutenir les efforts de redressement économique, de sauvegarde de l’environnement mondial et de la lutte contre la pauvreté.
Critères de la loi
L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature souligne que la nouvelle loi en gestation entend répondre aux critères suivants :
Avoir un caractère effectivement général et globalisant, en ce qu’elle concernera la conservation de la biodiversité aussi bien dans les APs que dans les zones dites de moindre importance, déterminer clairement les domaines de compétence de chacun des intervenants actuels et futurs dans le secteur de la conservation durable et répondre aux exigences de développement durable, en faveur des communautés locales et des peuples autochtones.
Au ministère de l’Environnement, conservation de la nature et Tourisme, indique-t-on, on s’appuie sur le programme de travail relatif aux APs de la convention sur la diversité biologique pour procéder à la révision de la loi en vigueur, étant donné qu’en matière de conservation de la diversité biologique, il existe au niveau du ministère, la stratégie nationale sur la biodiversité.
19/11/24 à 15h53 GMT