L'Organisation des femmes pour l'environnement et le développement (WEDO) avait lancé, lors de la Conférence de presse organisée à New York le 20 septembre 2007, sur l'impact des changements climatiques sur les femmes, un appel pour que la spécificité féminine soit réellement prise en compte dans la thématique des changements climatiques. Dans ce sens, WEDO avait signalé que les femmes et les enfants ont 14 fois plus de risque de mourir que les hommes lors d'un événement climatique.
Une table ronde avait été également organisée par WEDO le 21 septembre 2007 sur le thème " comment les changements climatiques agissent sur les femmes ". Avec les participations de Gro Harlem Brundtland, ancien Premier Ministre norvégien et de Mary Robinson ancien Président irlandais et ancien Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, cette table ronde tentait d'apporter une contribution à la Réunion de haut niveau du Secrétaire général sur les changements climatiques. Celle-ci a eu lieu le lundi 24 septembre sur le thème " l'avenir entre nos mains : les changements climatiques, un défi à relever pour nos dirigeants ".
Dans ses déclarations, WEDO se basait sur les travaux de la London School of Economics conduits dans 141 pays, qui ont prouvé que la mortalité due aux catastrophes climatiques est directement liée aux inégalités économiques et sociales. À l'inverse, dans les sociétés où les hommes et les femmes sont égaux en droit, la mortalité est la même entre les hommes et les femmes.
Se référant ensuite aux conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, Lorena WEDO a rappelé que les changements climatiques allaient inévitablement accentuer les inégalités liées aux questions de santé comme à l'accès à la nourriture et aux ressources naturelles et a demandé que la recherche de l'égalité entre hommes et femmes soit prise en compte dans le débat sur les changements climatiques.
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19/11/24 à 15h53 GMT