Avec la hausse des températures, l'imprévisibilité des
précipitations et le relèvement potentiel du niveau des océans qui augmentent
la fréquence et l'intensité des catastrophes, aucune partie du globe ne sera à
l'abri des effets du changement climatique. Aujourd'hui, de telles calamités
font déjà payer au monde un lourd tribut social, économique et environnemental.
Mais de quelle façon les modifications des régimes climatiques se
reflètent-elles sur l'homme ? Que signifient les grands changements climatiques
pour les petits agriculteurs, qui dépendent des ressources naturelles pour
vivre et pour se nourrir ? Comment ces personnes vulnérables en sont-elles
affectées, et comment améliorer leur capacité d'y faire face ?
La FAO s'emploie à résoudre ces questions en examinant et en intégrant les
aspects liés à la parité hommes-femmes et à l'équité et en étudiant de quelle
façon les changements climatiques affectent différemment les agriculteurs et
les agricultrices des pays en développement.
Dans ce sens, les experts de la FAO ont pour vocation de conseiller les
gouvernements sur la manière d'incorporer les questions de genre et d'équité
dans leurs plans pour s'adapter à l'impact grandissant de la variabilité du
climat et du changement climatique. Face à l'évolution des priorités
stratégiques pour l'avenir, la FAO a le devoir, aujourd'hui plus que jamais, de
centrer sa mission sur les problématiques hommes-femmes.
Il est admis aujourd'hui que la capacité de gagner sa vie ou d'obtenir un
crédit, l'accès et le contrôle sur les ressources telles que la terre, l'eau et
les semences, et le niveau d'instruction sont parmi les facteurs
socioéconomiques qui caractérisent l'aptitude d'une personne à affronter les
effets de la variabilité du climat et du changement climatique sur la sécurité
alimentaire et sur les moyens d'existence. Or, les conditions socioéconomiques
des hommes et des femmes sont différentes, car les rôles et responsabilités
propres à chaque sexe influent sur leurs possibilités de gagner leur vie,
d'accéder à la terre et au crédit, sur leurs niveaux d'éducation, etc.
Cela signifie que la vulnérabilité et la capacité de se préparer ou de se
relever des chocs affectant leurs moyens d'existence sont très dissemblables.
Et un de ces chocs majeurs - le changement climatique - aurait des
répercussions différentes sur chaque sexe, notamment en ce qui a trait au
maintien des moyens de subsistance durables.
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19/11/24 à 15h53 GMT