Récemment le Conseil du homard du Canada a publié un rapport sur la viabilité de l’industrie canadienne du homard. Ce document recommande plusieurs changements de façon à réorganiser l’industrie, la rendre plus efficace et surtout plus rentable. Le tout en étant durable.
Le principal problème de l’industrie du homard est sa fragmentation. Il y a un manque d’organisation et de collaboration entre les pêcheurs, les transformateurs et les exportateurs. Ce qui fait en sorte que l’industrie est plus exposée aux fluctuations du marché. Puisque, la pêche est séparée de la vente, c’est une des choses qui devront changer. L’union des pêcheurs des maritimes (UPM), croit qu’il est important d’insister sur la mise en marché et le marketing, car les consommateurs sont de plus en plus exigeants. Les consommateurs veulent savoir comment le homard est passé de la mer à l’assiette. Ils veulent connaitre d’où vient le produit, mais surtout ils exigent que le homard ait été pêché de façon durable.
De plus, l’exploitation du homard est à revoir elle aussi. Il y a un besoin de rationaliser la pêche. C’est la raison du débat selon lequel, il faudrait réduire le nombre de pêcheurs, d’environ 10 ou 15%, afin d’assurer de meilleurs revenus pour ces pêcheurs.
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28/02/24 à 08h28 GMT