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La péninsule Acadienne toujours privée d'un programme de recyclage



  • La problématique liée à la gestion des ordures ménagères est l'un des enjeux extrêmement important pour l'écologie moderne. Nombres de pays au monde à l'instar du Canada (que ce soit en Europe, Asie, Afrique ou Amérique) ont déjà adopté une approche plus écologique qui consiste à gérer les ordures ménagères par recyclage. 

    En 2007 déjà, ce projet se faisait attendre dans la Péninsule acadienne. Notamment, l'immobilisme de la part du gouvernement provincial dans l'avancée de ce dossier, entravait le début de la récupération des objets domestiques, qui allait mener à une collecte sélective, puis au recyclage.

    Par la suite, en 2008, la situation de ce dossier a connu une avancée significative. En effet, en plus de l'acceptation d'un programme de recyclage par l'ensemble constitué par les villes et les villages de ladite région, le ministère des Gouvernements locaux qui constituait la principale entrave à ce dossier accepte finalement l'entente. Suite à cela, la Péninsule semblait être en voie de réaliser ce projet et une approche totalement différente  de celle rencontrée dans d'autres régions telles que la Restigouche, la région  Chaleur et dans la région de Miramichi où les différents déchets devaient être séparés dans des récipients bien spécifiques, a été mise en place. En effet, il s'agissait d'un programme de ramassage à domicile dans le but d'augmenter le pourcentage de matière recyclé, indiquait Gary Leblanc, directeur général de la commission des déchets solides (COGEDES).

    Cependant, au regard de ce qui ressort de l'assemblée générale annuelle des membres de la coopérative de solidarité en recyclage et intégration à l'emploi à Inkerman en septembre dernier, le centre de tri prévu pour 2012 est maintenant repoussé pour 2013 faute de fonds. En effet, la coopérative est à la recherche du financement nécessaire à la réalisation de ce projet. L'organisme a récemment fait des appels d'offres dans la ville de Tracadie-Sheila puisque la coopérative ne compte actuellement que 432 membres et espère activement recruter 1 000 membres. Selon Janelle Comeau, la responsable de la campagne de recrutement, le nombre de membres ne serait pas en cause; elle souligne qu'une cotisation en tant que membre est de 20$ pour un individu alors que le montant s'élève à 1 000$ pour une municipalité.

    Au vu de tout ça, le public est en droit de s'inquiéter quant à la réalisation de ce projet. Pour sa part, Gary Leblanc, directeur général de l'organisme avec qui la coopérative a passé un partenariat (COGEDES), croit à la viabilité de ce projet et souhaite que tout se placera avec le temps.

    À toute fin utile, soulignons que la Coopératives de solidarité en recyclage et intégration à l'emploi a passé un partenariat avec la COGEDES. En effet, le but de sa création en 2012 est d'implanter un centre de tri de recyclage et d'employer des personnes à besoins spéciaux.

     

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